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Ce que nous dit la faune

En Saskatchewan, nous avons la chance d’avoir une belle et grande province qui abrite de nombreuses espèces sauvages comme l’ours noir, le wapiti, l’orignal et le caribou, ainsi que différentes espèces d’oiseaux.

Que vous aperceviez l’une de ces créatures dans un parc provincial, au bord d’un lac, en bordure d’un champ ou même dans votre cour, il peut être difficile de comprendre la relation entre les populations d’animaux sauvages et la façon dont elles sont liées au monde en évolution.

Dr. Ryan Fisher with an owl perched on his hand.

Parce que les animaux peuvent nous révéler l’état de notre environnement, le travail des biologistes est nécessaire pour gérer la biodiversité de notre province. Nous allons raconter l’une de leurs histoires. Permettez-nous de vous présenter Ryan Fisher, biologiste de la faune.

Santé de la faune en Saskatchewan

Ryan Fisher est conservateur de la zoologie des vertébrés au Royal Saskatchewan Museum (RSM). Il est biologiste de la faune et professeur à l’Université de Regina. M. Fisher encadre des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, fait de la recherche et enseigne.

M. Fisher a eu la chance de participer à des projets de recherche intéressants : qu’il s’agisse des chauves-souris à Cypress Hills, du caribou boréal près de La Ronge, de la chevêche des terriers dans les environs de Regina ou de la buse rouilleuse, du tétras à queue fine et du grand-duc d’Amérique dans le sud-ouest de la Saskatchewan.

« Notre travail consiste à découvrir la vie cachée des animaux sauvages en Saskatchewan et à comprendre un peu mieux les espèces fauniques que nous avons ici, leur habitat et les ressources dont elles ont besoin pour survivre », explique M. Fisher. « Ces renseignements sont essentiels pour prendre des décisions de gestion éclairées et fondées sur des données scientifiques afin de garantir l’épanouissement de la faune dans la province. »

Ryan Fisher indique que les biologistes du RSM travaillent en étroite collaboration avec d’autres directions (et paliers) du gouvernement, des organismes à but non lucratif et des propriétaires de terrains privés pour leur fournir de l’information sur la santé des écosystèmes dont nous dépendons tous.

Qui se ressemble s’assemble

Les oiseaux sont un indicateur de la santé de l’environnement et le principal centre d’intérêt de M. Fisher. Il a découvert cette passion à l’âge de neuf ans, lorsqu’il a participé à un camp d’été au RSM sur l’ornithologie.

« Ce programme a dû éveiller mon intérêt, car j’ai toujours su que je voulais faire une carrière qui me permettrait de travailler avec les animaux », dit-il. « J’ai passé mes deux premières années à l’Université de Regina à essayer de trouver le bon programme. En troisième année, j’ai suivi un cours sur le comportement animal qui m’a amené à faire un travail de terrain dans le bloc Ouest du parc interprovincial de Cypress Hills. Après ce cours, j’ai su que la biologie de la faune était une carrière qui me plairait. » 

Au fil des ans, la plupart de ses recherches ont porté sur les oiseaux et l’incidence (tant positive que négative) de l’être humain sur ces derniers. 

« La communauté aviaire dans nos milieux humides est un indicateur de la santé de ces milieux humides dont nous dépendons pour des choses comme la prévention des inondations et la filtration de l’eau. La communauté aviaire dans les prairies reflète la santé de ces dernières et leur capacité à offrir du fourrage pour le bétail ainsi qu’à piéger le carbone », explique-t-il.

Comme la Saskatchewan compte certaines des plus belles parcelles de prairies indigènes restantes au Canada, M. Fisher indique que les oiseaux qui vivent dans ces parcelles de prairies entretiennent une relation très particulière avec les autres animaux. 

« Ces oiseaux ont besoin que ces prairies soient perturbées par le pâturage du bétail ou des bisons. Les familles d’éleveurs et les membres des Premières Nations qui possèdent des troupeaux de bisons dans cette province jouent donc un rôle extrêmement important dans la préservation de ces oiseaux pour les générations futures », explique-t-il. 

Science citoyenne et recherche partagée

Three Owletts

Malgré toutes leurs compétences et leurs connaissances, les biologistes ne peuvent être partout à la fois! C’est là que la science citoyenne entre en jeu. 

Au RSM, la collection provinciale de vertébrés est aujourd’hui presque entièrement constituée de contributions du public. 

Dans certains cas, des chercheurs comme Ryan Fisher demandent à des scientifiques bénévoles de les aider à recueillir de l’information sur la faune. Le projet sur le grand-duc d’Amérique que M. Fisher a lancé en 2021 avec l’Université de Regina en est un exemple.

« En gros, nous avons demandé aux gens de nous envoyer des renseignements s’ils voyaient un grand duc d’Amérique et ils ont été très nombreux à répondre », raconte M. Fisher. « Nous avons reçu plus de 700 réponses et des renseignements sur les grands-ducs provenant de plus de 290 cantons dans la province. »

On a également demandé aux habitants de Regina d’effectuer de courts relevés de la faune urbaine présente dans leur quartier. Ces relevés sont faciles à réaliser et contribuent au programme de recherche sur la faune urbaine du RSM et de l’Université de Regina. 

M. Fisher a également travaillé avec le Saskatchewan Science Centre, Nature Regina et Friends of Wascana Marsh sur plusieurs projets.

Éducation et sensibilisation du public

Pour M. Fisher, chaque jour est un peu différent. Sa journée peut commencer par la préparation d’échantillons de tissus prélevés sur un spécimen de la collection, par une sortie sur le terrain pour étudier les hiboux ou par la préparation d’une nouvelle exposition avec le personnel du RSM. 

Qu’il s’agisse de transmettre ses connaissances sur l’identification des sons d’oiseaux, d’aider à organiser des randonnées ornithologiques dans le cadre de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs ou d’aider à organiser des excursions avec Nature Regina, M. Fisher a à cœur de partager son amour de la faune et de protéger la beauté naturelle de notre province.

« Je suis d’avis que si les gens connaissent la faune, ils voudront participer activement à sa protection », déclare M. Fisher. « Au RSM, nous tâchons de mener un important travail d’éducation et de sensibilisation du public. »

Pour en savoir plus sur les travaux de M. Fisher ou sur d’autres recherches menées au Royal Saskatchewan Museum, consultez le site Web (en anglais seulement) du RSM.

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