Saskatchewan.ca will undergo routine maintenance on October 1 from 12:30 to 5 a.m. (CST) and may be unavailable briefly during this time.
We apologize for the inconvenience and thank you for your patience.
Saskatchewan.ca will undergo routine maintenance on October 1 from 12:30 to 5 a.m. (CST) and may be unavailable briefly during this time.
We apologize for the inconvenience and thank you for your patience.
Google Translate Disclaimer
A number of pages on the Government of Saskatchewan's website have been professionally translated in French. These translations are identified by a yellow box in the right or left rail that resembles the link below. The home page for French-language content on this site can be found at:
Where an official translation is not available, Google™ Translate can be used. Google™ Translate is a free online language translation service that can translate text and web pages into different languages. Translations are made available to increase access to Government of Saskatchewan content for populations whose first language is not English.
Software-based translations do not approach the fluency of a native speaker or possess the skill of a professional translator. The translation should not be considered exact, and may include incorrect or offensive language. The Government of Saskatchewan does not warrant the accuracy, reliability or timeliness of any information translated by this system. Some files or items cannot be translated, including graphs, photos and other file formats such as portable document formats (PDFs).
Any person or entities that rely on information obtained from the system does so at his or her own risk. Government of Saskatchewan is not responsible for any damage or issues that may possibly result from using translated website content. If you have any questions about Google™ Translate, please visit: Google™ Translate FAQs.
L’employeur et l’employé doivent suivre certaines règles lors d’une mise à pied ou d’une cessation d’emploi. L’employeur doit aussi tenir compte d’autres règles lors d’un licenciement collectif.
Par « mise à pied », on entend la cessation temporaire d’emploi d’un employé, par son employeur, pendant une période de plus de six jours de travail consécutif.
L’employé doit recevoir, par écrit, un préavis de congédiement ou de mise à pied. Quand aucun préavis n’est remis à l’employé, l’employeur doit lui verser une indemnité tenant lieu de préavis dont le montant auquel il a droit équivaut au délai de préavis. Le montant minimum de préavis est proportionnel à la période durant laquelle l’employé a travaillé chez l’employeur.
Durée de service de l’employé* | Délai de préavis minimal |
Plus de 13 semaines consécutives, mais un an ou moins | une semaine |
Plus d’un an, mais trois ans ou moins | deux semaines |
Plus de 3 ans, mais cinq ans ou moins | quatre semaines |
Plus de 5 ans, mais 10 ans ou moins | six semaines |
Plus de 10 ans | huit semaines |
*La durée du service s’entend au sens de toute période non entrecoupée par une interruption d’emploi supérieure à 14 jours consécutifs.
Remarque : Si la mise à pied dure plus de 14 jours consécutifs, et que vous retournez travailler pour le même employeur, votre période d’emploi recommence à zéro.
Un préavis n’est pas exigé dans l'un ou l'autre des cas suivants :
Dans les 14 jours qui suivent la date de cessation d’emploi, l’employeur est tenu de verser à l’employé :
Si un jour de paie tombe dans une période de 14 jours (suivant la cessation d’emploi), l’employeur doit remettre à l’employé sa paie normale ce jour-là.
Un motif valable de congédiement se fonde généralement sur une inconduite de l’employé. Les employeurs sont censés gérer cette inconduite comme tout autre problème de rendement de l’employé. Quand un employé fait preuve d’inconduite professionnelle, l’employeur peut mettre fin à son emploi avec motif valable.
L’employeur doit :
La charge de preuve incombe à l’employeur. Afin de justifier le renvoi immédiat d’un employé pour motif valable, l’employeur doit prouver l’inconduite grave de l’employé. Pour cela, l’employeur doit prouver l’inconduite selon des normes objectives.
La loi régissant le « motif valable » peut s’avérer complexe. Il est donc recommandé aux employeurs de demander conseil à un avocat à cet égard.
Dans le cas de mises à pied ou de cessation d’emploi, l’employeur peut verser une indemnité de préavis à l’employé au lieu de présenter un préavis. L’indemnité tenant lieu de préavis doit être équivalente au délai de préavis auquel il a droit.
Pour calculer l’indemnité de préavis, multiplier le salaire hebdomadaire normal de l’employé par le nombre de semaines correspondant au délai de préavis requis.
Si le salaire d’un employé varie d’une semaine à l’autre, l’employeur calcule le salaire hebdomadaire de l’employé en faisant une moyenne du salaire gagné dans les 13 semaines de travail précédant la date de cessation d’emploi. Cette moyenne doit être ensuite multipliée par le nombre de semaines correspondant au délai de préavis requis. Heures supplémentaires, pourboires et primes ne font pas partie de ce calcul.
L’indemnité de préavis doit être versée dans un délai de 14 jours. Si un jour de paie tombe durant cette période, l’employeur doit remettre à l’employé sa paie, ce jour-là.
L’indemnité de préavis n’est pas requise si l’employé :
Les sommes dues ne peuvent pas faire partie du préavis. Par exemple, les congés payés ou indemnités de congés annuels ne peuvent pas tenir lieu de préavis écrit ou d’indemnité de préavis.
Il en va de même pour les banques d’heures supplémentaires. Un employeur ne peut pas, dans le cadre du préavis, payer en heures normales de travail les heures accumulées dans la banque d’heures supplémentaires. De plus, il ne peut pas verser les montants dus de la banque d’heures supplémentaires en tant qu’indemnité de préavis.
Les employés ayant l’intention de démissionner doivent en aviser l’employeur avant de quitter leur emploi. Les employés qui ont travaillé plus de 13 semaines consécutives ou plus doivent remettre par écrit, à leur employeur, un préavis de deux semaines avant de quitter leur emploi. Le préavis doit mentionner la date du dernier jour de travail de l’employé.
Dans certaines situations, l’employé n’est pas obligé de présenter un préavis. Ces situations sont les suivantes :
L’employeur peut dispenser l’employé de l’obligation de présenter un préavis écrit de démission. Si l’employeur renonce à l’exigence de préavis de deux semaines et que l’employé décide de quitter son emploi immédiatement, aucune rémunération ne sera exigée au lieu d’un préavis, car l’employé serait réputé avoir démissionné. L’indemnité applicable tenant lieu de préavis ne serait exigée que dans le cas où l’employeur déciderait de licencier l’employé après avoir renoncé à son préavis de deux semaines. Les parties devraient être très claires sur la question à savoir si l’employé quitte son emploi tôt de son propre gré et sans attente d’une indemnité de préavis, ou si l’employeur exige que l’employé quitte l’emploi tôt et lui verse donc une indemnité au lieu d’un préavis.
Un licenciement collectif ou cessation collective se produit quand un employeur licencie 10 employés ou plus dans une même localité au cours d’une période de quatre semaines. Cela comprend les mises à pied sans date de rappel ou de plus de 26 semaines.
L’employeur doit donner aux employés un préavis de licenciement collectif, et le délai de préavis minimum est de :
10 à 49 employés | 4 semaines |
50 à 99 employés | 8 semaines |
100 employés et plus | 12 semaines |
Le préavis doit être présenté par écrit :
Le préavis doit comprendre :
Les employés visés par une cessation collective doivent aussi recevoir un préavis individuel. L’employeur peut donner les préavis de cessation d’emploi individuel et de licenciement collectif dans le même document et au même moment, si les préavis donnés respectent les délais prescrits pour les deux types de cessation d’emploi.
Un employeur n’est pas tenu de donner de préavis de cessation d’emploi si les employés :
Les employeurs ne sont pas tenus de remettre un avis de licenciement aux employés ou à leur syndicat durant une période d’urgence publique.
Toutefois, les employeurs doivent aviser le ministre des Relations et de la Sécurité en milieu de travail le plus tôt possible après le licenciement.
Pendant la durée d’une ordonnance du médecin hygiéniste en chef, ou d’une déclaration d’urgence par le gouvernement de la Saskatchewan, les employeurs peuvent procéder à des mises à pied dans le cadre de leur réponse à une urgence publique.
Les employeurs ne sont pas tenus de donner un préavis ou de verser une indemnité tenant lieu de préavis pour les mises à pied qui auront lieu pendant une période d’urgence publique et jusqu’à deux semaines après la période. Ces deux semaines additionnelles ont été ajoutées pour permettre aux employeurs et aux employés de préparer le retour au travail des employés. Leur retour doit être prévu au cours de ces deux semaines ou au plus tard à la fin de celles-ci, sinon leur emploi est considéré comme ayant pris fin et une indemnité de préavis est due. Les indemnités tenant lieu de préavis sont calculées à partir de la date à laquelle l’employé a été initialement mis à pied.
Pendant la période de mise à pied, les employés sont toujours considérés comme des « employés », mais ils peuvent accéder immédiatement aux mesures de soutien offertes par les programmes provinciaux et fédéraux. Veuillez noter que ces programmes vont varier en fonction de la situation actuelle.
Les mises à pied sans préavis ou les indemnités tenant lieu de préavis de cette durée ne peuvent être effectuées que pendant une période d’urgence publique.
Il s’agit ici de normes minimales qui peuvent être remplacées par un contrat de travail ou une convention collective, à condition que cette dernière offre au moins ce qui est disponible dans le cadre de la législation sur les normes d’emploi.
We need your feedback to improve saskatchewan.ca. Help us improve